Si tu t’en vas, un extrait…

« Le samedi soir, on sortait entre copains, c’était sacré, même si le lendemain certains se levaient aux aurores. On se frayait un chemin dans les rues où se côtoyaient les étals de légumes et de fruits gorgés de soleil, de fritures en tous genres aux effluves délicieux et nauséeux, de gâteaux de miel graisseux, de monticules d’épices aux couleurs profondes, promesses de tagines et de couscous enchanteurs ; on traînait autour des terrasses bondées où des parties de cartes endiablées, arrosées à l’anisette tenaient en haleine  ; on traversait les places sur lesquelles les enfants engageaient des batailles de pignols[1] à coups de noyaux d’abricot ; puis on finissait avec le beau monde rue d’Arzew. »

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[1] Jeu avec des noyaux d’abricot

 

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