Et Nietzsche a pleuré d’Irvin D. Yalom

1882 à Vienne. Nietzsche va mal, très mal. Il parle de se suicider à la suite de ses ruptures avec la jeune Lou Andréa Salomé et son ami Paul Rée avec lesquels il formait un ménage à trois. Lou monte un stratagème secret avec le docteur Breuer, professeur du jeune Freud. Pour appâter le philosophe, Breuer propose à son futur patient de l’aider à chercher le sens de sa vie tout en le délivrant d’une passion pour une ex-patiente. Un une conversation sur plusieurs semaines s’entame entre un philosophe de l’âme aux migraines terrifiantes, un médecin aux méthodes peu orthodoxes pour l’époque. Qui soigne qui ? Joutes savoureuses et philosophiques, éclairage sur la vie de Nietzsche, sa pensée et son futur livre Zarathoustra, apparition du jeune Freud déjà passionné par les manœuvres inconscientes… Un livre intelligent et souriant malgré le sujet grave, pour une rencontre imaginaire au rythme captivant.

Livre de poche 512 p.

« Ainsi, mademoiselle, la situation se complique encore un peu plus. Vous souhaitez que je rencontre un certain professeur Nietzsche, que vous considérez comme l’un des plus grands philosophes de notre époque, afin que je le persuade que la vie, ou du moins sa vie, vaut la peine d’être vécue. Qui plus est, je devrais faire tout cela à son insu. »

« On m’a donné tous les noms : philosophe, psychologue, païen, agitateur, antéchrist… On m’a même affublé de termes moins flatteurs. Mais je préfère me considérer comme un savant, car le socle de ma méthode philosophique est le même qui soutient la méthode scientifique : l’incrédulité… »

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