Aujourd’hui, je vous emmène dans un monde qui m’est inconnu : celui des intégristes catholiques français d’extrême-droite, sectaires, violents, corporatistes. Cela se passe (presque) de nos jours. Sixtine, 20 ans, est poussée par une mère bourgeoise et catholique à épouser un Saint-Cyrien qui défend intellectuellement et physiquement des valeurs intégristes. Elle arrête ses études pour se consacrer à son foyer. Son époux parfait en apparence se révèle fasciste, xénophobe. Bientôt Sixtine étouffe dans cette famille régie par une belle-mère intolérante. A la suite d’un événement violent, Sixtine disparait avec son enfant et s’installe en Aveyron. Toujours croyante, mais emplie d’interrogations, elle rencontre des gens qui l’aident à s’émanciper. En même temps, elle découvre l’histoire de sa mère et se réapproprie l’héritage familial. Je n’en dévoilerai pas plus sur ce premier roman réussi, surtout pour la première partie incroyable, documentée par la vie de l’écrivaine qui a vécu dans un milieu semblable et s’en est sortie.
« Sixtine n’a pas à attendre longtemps. Trois jours plus tard, Pierre-Louis Sue de La Garde l’invite dans un bon restaurant de Rennes, puis à un concert de musique classique. Enfin, le premier week-end de mai, elle accepte une invitation à une journée champêtre chez des amis de Pierre-Louis, à côté de Brest, la jeune sœur de ce dernier, Élisabeth, faisant office de chaperon, avec la bénédiction de Muriel et Bruno Duchamp, ses parents. Là, au cours d’une balade sur la côte déchiquetée, les lèvres du polytechnicien effleurent celles de Sixtine. Un baiser confiant, bouche sur bouche. Le surlendemain, de son costume de ville bleu marine, Pierre-Louis sort une boîte, dévoile une bague de fiançailles en or, sertie d’une améthyste. Il déclare vouloir cinq ou six enfants, précise que son entreprise marche du tonnerre, Sixtine peut arrêter là ses études, pas la peine de s’embêter à chercher un travail, elle aura fort à faire avec les héritiers Sue de La Garde. Ils arriveront bientôt et occuperont tout son temps. »
Partager mes romans, c’est vous donner, je l’espère, un bol d’air, du plaisir au fil des pages, le bonheur de se transporter ailleurs.
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